Les défaites s’enchainent, Boris Johnson s’accroche au pouvoir
Le répit aura été de courte durée pour Boris Johnson sorti vainqueur le 6 juin du vote de confiance du groupe parlementaire conservateur (remporté par 211 voix contre 148).
Deux élections législatives partielles viennent lui rappeler le rejet dont il fait l’objet depuis le scandale des fêtes clandestines à Downing Street durant le confinement. Les deux élections législatives partielles avaient été provoquées par les démissions des élus conservateurs (Owen Paterson pour une affaire de lobbying, Neil Parish après avoir admis qu’il regardait des vidéos pornographiques sur son mobile à la Chambre des communes et Imran, Ahmad Khan après avoir été jugé coupage de l’agression sexuelle d’un garçon de 15 ans).
A Tiverton et Honiton, bastion conservateur du Devon, c’est un candidat Libéral démocrate qui remporte le siège avec une majorité de 6000 suffrages.
A Wakefield (dans le Nord – Yorkshire), la parenthèse conservatrice s’est refermée. Le bastion labour perdu en 2019, revient aux travaillistes.
Le président du parti conservateur Oliver Dowden à démissionné du parti, dans sa lettre il ne cache pas que Boris Johnson est le principal responsable des défaites électorales qui s’enchainent.
Prétendant ne pas vouloir minimiser la portée de ces scrutins qui succèdent à une sévère défaite aux élections locales, Boris Johnson estime qu’il faut écouter les électeurs, et qu’il est normal que le parti au pouvoir soit « puni » lors des scrutins intermédiaires. Et il a une nouvelle fois exclu l’idée de démissionner.