Le Labour s’engage à interdire la fracturation hydraulique
Le Labour Party, réuni en conférence annuelle à Liverpool, s’est engagé en faveur des « technologies de l’avenir ». Il s’est positionné en faveur de l’interdiction de l’usage de la fracturation hydraulique, allant au delà de ses prises de position antérieures.
Auparavant le Labour était faveur de moratoire concernant la fracturation. Barry Gardiner, Shadow secretary à l’énergie et au changement climatique, a déclaré :
Aujourd’hui, j’annonce que le prochain gouvernement travailliste va bannir la fracturation hydraulique au Royaume-Uni. La fracturation nous enferme dans une infrastructure énergétique basée sur les énergies fossiles, alors que le pays doit se tourner vers les énergies renouvelables.
Le membre du parlement a poursuivi : « Nous allons consulter nos collègues dans l’industrie et les Trade Unions sur la meilleure manière d’engager la transition pour le secteur de l’énergie afin de créer les emplois vitaux pour l’avenir du Royaume-Uni ». Il a souligné que les salariés du secteur des énergies renouvelables représentent 6 % de l’économie britannique, mais pèsent 30 % du taux de croissance du pays.
Cette prise de position à été saluée par Caroline Lucas, co-leader des Green, comme « totalement bienvenue », et ce dans un contexte ou la fracturation hydraulique représente un « risque pour les communautés locales » et « pour nos engagements concernent les changements climatiques ». La balle est désormais dans le camp du Labour. Selon elle, le parti doit retranscrire cette prise de position au niveau des conseillers locaux, membres d’assemblées et membres du Parlement afin qu’ils s’opposent aux projets de fracturations que le gouvernement conservateur soutient, alors que ce dernier espère convaincre les propriétaires en les dédommageant directement en passant par dessus les conseils locaux.